La Compagnie Laluberlu
La Cie Laluberlu est un collectif né dans les Landes en 2012 sous l’impulsion de Macha Léon, Hélène Paquay et Marion Lo Monaco. Plus tard rejointes par Nathalie Lhoste-Clos. Ces quatre comédiennes ont plusieurs cordes à leur arc et multiplient les expériences artistiques autour des mots, de la musique et du mouvements.
Hélène Paquay
Hélène se passionne depuis toujours pour le théâtre et la musique. Durant son enfance et sa jeunesse, elle explore différents genres théâtraux (improvisation, création de personnages et de masques, créations collectives). Ayant le désir de permettre à autrui de vivre des expériences théâtrales singulières, elle se forme à la thérapie par l’activité et obtient un diplôme d’ergothérapeute.
Par la suite, à l’école Internationale de Théâtre Lassaâd (Pédagogie Lecoq), elle approfondit ses connaissances dans la création de mise en scène et de personnages, ainsi que dans l’exploration du mouvement. En 2010-2011, elle suit une formation intensive en Biélorussie ; elle y pratique de nombreuses techniques théâtrales (danse, acrobatie, marionnette, escrime artistique…) et y approfondit sa pratique musicale (rythmique et vocale). Elle a également travaillé en autodidacte le chant, la guitare et l’accordéon. Son espace de jeu tourne dans les Ehpad (avec ses chants d’amour, de Noel et Emmenez-moi au bal). Et elle continue à chercher une proximité singulière avec le public dans des festivals de rue avec d’autres compagnies (Cie la Baleine cargo et Cie l’établi).
Macha Léon
En 2010 Macha suivi une formation pluridisciplinaire en Biélorussie avec les pédagogues de l’académie des arts de Minsk. Elle co-fonde en 2012, la compagnie Laluberlu (40), dans laquelle elle fait ses premières explorations scéniques, mêlant le théâtre, le mouvement et la musique. Curieuse des univers des autres, elle rencontre la compagnie Les Cailloux Sauvages, rejoint un de leur spectacle et participe à des performances orchestrées par Zaz Rosnet.
Depuis 2019 elle joue dans la dernière création de la cie, Petits Silences, spectacle autour de la langue non verbale, mêlant mouvement, objets : installation pour les tout-petits. Depuis 2016 elle rejoint la compagnie de théâtre de rue, L’Arbre à vache dans le spectacle, Monsieur Madame Poiseau, elle y explore un théâtre burlesque et visuel. Le spectacle est entré dans sa dixième année d’existence. En 2019, avec la compagnie Laluberlu elle s’associe au seule en scène God Save the vieux joué par Marion Lo Monaco qu’elle accompagne à la direction de comédienne et mise en scène. En parallèle, elle pratique la danse et participe à des laboratoires de recherche autour du mouvement dansé. En 2022 elle écrit et interprète le seule en scène, Rapiécée, théâtre et danse qui joue en salle et en rue. Le texte du spectacle est publié par la maison d’éditions de La Crypte. En 2024 Elle accompagne à la mise en scène et direction de jeu la compagnie Les 3 Valoches (35) sur leur dernière création Train train blues. Et intervient en maison de retraite avec le projet dansé Chalouper.
Marion Lo Monaco
Entrée d’abord par la porte du théâtre, Marion s’est formée pendant 4 ans à l’école Claude Mathieu (Paris 18e), avant d’être comédienne de troupes. Passionnée des disciplines issues des traditions de l’acteur (clown, masque, théâtre baroque, mime), sa quête a toujours été celle d’un théâtre populaire et poétique : qui parle à tous, et qui joue pour tous. Partout.
Mais qu’est-ce que le théâtre, si ce n’est des histoires qu’on se raconte pour questionner notre monde?
Alors la comédienne a eu des envies d’explorations : désir de raconter des histoires, mais tout simplement. Avec sa caméra intérieure et sa seule parole. Cinéma du pauvre. Partir dans l’imaginaire sans décors, sans costumes; avec ses mots, à soi. C’est comme ça que, tout doucement, elle a commencé à ressembler, aussi, à une conteuse.
Depuis, elle multiplie les projets théâtraux et contés au sein de la Cie Laluberlu, et collabore à l’occasion avec d’autres structures.
Nathalie Lhoste-Clos
Après de nombreuses années dans le spectacle, il y a une rencontre déterminante avec le conte et les conteurs. Une évidence, c’est ça. Alors, des formations suivent, puis des spectacles qui se donnent.
Dans les écoles, les bibliothèques, les jardins et d’autres lieux ayant les oreilles ouvertes ainsi que des interventions régulières dans les maisons de retraites. Pour le plaisir de dire et de transmettre.